Saison
2024-2025

Réservez dès maintenant

Une idée géniale

Sébastien Castro

Du 18 septembre au 13 octobre 2024

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2024-2025

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Une idée géniale

Sébastien Castro

Du 18 septembre au 13 octobre 2024

" Molière de la meilleure comédie 2023 "

DISTRIBUTION 

Denis Carpentier - Cécile Florin,
Catherine Claeys - Pierre Pigeolet


Mise en scène Alexis Goslain
Scénographie  Francesco Deleo
Costumes  Sophie Malacord 

POUR EN SAVOIR PLUS 

Quand Arnaud rencontre le sosie de l’agent immobilier qui a séduit sa femme, une idée géniale lui vient pour tenter de sauver son couple :
faire passer le premier, qui est en outre comédien amateur, pour le second, et le faire jouer un vrai rustre auprès de sa femme afin de rompre le charme.


Mais un sosie peut en cacher un autre, ce qui provoque des quiproquos en cascade dans cette maison où l’on ne sait bientôt plus qui est qui…


Un scénario délirant ! Après le succès de « J’ai envie de toi », Sébastien Castro continue d’explorer le théâtre de divertissement où le diable est parfois dans les détails. Il y ajoute de l’humanité, de la tendresse et de la loufoquerie.


« Je pense que le spectateur éprouve un certain plaisir à voir un personnage essayer de se sortir d’une situation délicate, voire totalement inconfortable. Et plus le personnage galère sur scène, plus c’est jouissif dans la salle ! » - Sébastien Castro

TRAVAILLEUR DU RIRE

Entretien avec Sébastien Castro

Deux petites années après sa première pièce, J’ai envie de toi, le comédien et auteur retrouve José Paul et Agnès Boury dans une farce échevelée. Défenseur d’un théâtre de boulevard et de qualité, il raconte tout le travail qu’exige une bonne comédie.

L’avant-scène théâtre : D’où vous vient cet amour inconditionnel pour la comédie ?

Sébastien Castro : De l’émission Au théâtre ce soir avec Jean Poiret, Maria Pacôme, Jacqueline Maillan… J’étais fasciné que la moindre petite réplique puisse déchaîner les rires d’une salle entière. Très vite, j’ai demandé à mes parents de m’emmener les voir sur scène. Le plaisir fut décuplé ! J’ai encore le souvenir incroyable de C’est encore mieux l’après-midi de Ray Cooney avec Pierre Mondy et Jacques Villeret, dans un Théâtre des Variétés plein à craquer… J’avais 15 ans et avais acheté le numéro de L’avant-scène théâtre consacré au spectacle, qui m’a suivi à travers tous mes déménagements. Depuis, j’ai joué trois de ses pièces, j’en ai adapté deux, dont C’est encore mieux l’après-midi, que l’auteur est venu voir ! J’étais tétanisé. Ce type a beau être joué dans le monde entier, il est venu nous féliciter comme un spectateur lambda, avec une très grande humilité. Il avait même l’air surpris que la salle rie autant !

AST : Quelle idée saugrenue a mené à Une idée géniale ?

S. C. : J’ai écrit cette pièce pour jouer à nouveau avec José Paul. Dans la dernière pièce de Ray Cooney, il jouait mon patron et moi, son assistant pas très dégourdi. Cette formule fonctionnait. J’ai voulu inverser le rapport de force, mais aussi le doubler, puis le tripler : d’où cette combinaison de frères jumeaux et de sosies ! Dans la comédie, il ne faut pas craindre de se mettre des bâtons dans les roues. Certaines situations impossibles créent des ressorts nouveaux et la comédie en ressort grandie. Je me suis donc volontairement compliqué la tâche !

AST : Ray Cooney a-t-il influencé votre manière d’écrire ?

S. C. : Il est devenu une véritable référence d’écriture pour moi, m’a beaucoup appris. Notamment dans la façon de construire une pièce, de respecter une unité de temps, de ne jamais lâcher le rythme. Il suffit d’un baisser de rideau, d’un noir, pour rappeler au spectateur qu’il est au théâtre. Il vaut mieux tout mettre en œuvre pour le lui faire oublier et lui faire perdre la notion du temps. J’ai retrouvé dernièrement ce plaisir au cinéma avec Le sens de la fête : un niveau d’exigence omniprésent, où chaque rôle est important, où aucune concession n’est faite… Certaines comédies ont tendance, par exemple, à s’appuyer sur une star et à négliger les rôles autour d’elle. Grave erreur ! La moindre faiblesse – de texte comme de jeu – risque de rompre l’illusion. Et le rire en pâtit.

AST : Quel travail cela nécessite-t-il ?

S.C. : Avec Agnès et José, cela fait deux ans que nous faisons des lectures, des modifications. C’est un grand privilège que de pouvoir travailler avec des metteurs en scène qui ne commencent pas le boulot le premier jour de répétition mais qui font un vrai travail en amont avec les auteurs. Le texte a évolué grâce à eux, il a été bonifié par leur regard, s’est affiné petit à petit. Après la première représentation, il continuera encore de bouger grâce au public qui nous indiquera ce qui fonctionne ou pas. C’est pour cela que la notions de « version définitive » en comédie n’existe pas selon moi. Mais c’est de la magie : il ne faut surtout pas que l’on voit notre travail. Des années sont parfois nécessaires pour arriver à cela, pour que chaque réplique sonne correctement. Chaque petit point du texte doit être cohérent et parfaitement compris par le public. Il faut que le spectateur croie à tout !

Propos recueillis par Jean Talabot, L’Avant-Scène Théâtre, n°1527


CALENDRIER DES REPRÉSENTATIONS

Durée du spectacle : 1h30 sans entracte 

Réserver la séance

Mar
17.09.24

Avant-Première

20H15

Mer 18.09.24



20H15

Jeu
19.09.24



20H15

Ven 20.09.24



20H15

Sam 21.09.24



20H15

Dim 22.09.24

15H00

20H15

Mar
24.09.24

​​

Mer 25.09.24



20H15

Jeu
26.09.24



20H15

Ven 27.09.24



20H15

Sam 28.09.24

15H00

20H15

Dim 29.09.24

15H00


Mar
01.10.24

​​

20H15

Mer 02.10.24



20H15

Jeu
03.10.24



19H

Ven 04.10.24



20H15

Sam 05.10.24



20H15

Dim 06.10.24

15H00


Mar
08.10.24


20H15

Mer 09.10.24



20H15

Jeu
10.10.24



20H15

Ven
11.10.24



20H15

Sam 12.10.24



20H15

Dim 13.10.24

15H00